"Il y avait des individus qui se débrouillaient, qui risquaient leur vie pour leurs familles, pour leurs enfants. Certains habitants du ghetto étaient d'un courage incroyable, et très inventifs. Mes parents étaient de ceux-là : ils se battaient sans jamais penser à la mort qui leur était destinée". Régine Frydman est l'une des rares rescapés du ghetto de Varsovie. Mêlant son récit à celui de son père Abram Apelkir, elle livre un témoignage bouleversant des terribles événements qu'ils ont vécus : les cadavres qui s'entassent sur les trottoirs, les descentes de la police allemande, les fusillades dans la rue, les enfants qui se battent pour un quignon de pain, les marches dans la neige pour échapper aux rafles et à la déportation, et enfin la joie de retrouver la liberté. Un document rare.