Il y a cette idée de devoir quelque chose. D'être redevable. D'avoir une ardoise quelque part. Et un jour, il faut régler ses comptes. Ma dette, envers certains écrivains, ne sera jamais réglée. Je ne m'en acquitte que d'une faible part, aujourd'hui. D'un coeur joyeux. P. D. Philippe Djian nous offre un texte jubilatoire que l'on déguste jusqu'à la dernière page, avant de refermer son Ardoise et de se précipiter pour lire ou relire Salinger, Céline, Cendrars, Kerouac, Melville, Miller, Faulkner, Hemingway, Brautigan et Carver.