7 octobre, manifeste contre l'effacement d'un crime. Un livre, un nom : Yazan Abu Jamaa
20,00 €
Sous la direction d'Elisabeth de Fontenay, Samuel Sandler, Sarah Fainberg et David Reinharc, les auteurs réunis dans ce volume ont un double objectif. D'une part, il s'agit de graver dans les esprits que le pogrom commis par le Hamas relève d'un crime contre l'humanité à visée génocidaire, car c'est une population civile qui a été ciblée de manière organisée, parce que juive. Ce livre en même temps qu'il est glorification du nom propre de chacun se veut également le livre du souvenir. D'autre part, il s'agit de désigner et d'analyser avec précision les responsables de cette horreur, à l'heure où les tentatives de relativiser, voire de justifier ses crimes, ennoblissent le Hamas au rang de " mouvement de résistance ". L'Occident, donc nous tous, ne peut se permettre de se tromper d'ennemi, pas plus qu'il ne peut se permettre de laxisme face à la menace islamiste. Jusqu'à présent, l'optimisme ne nous a préservés de rien. Les massacres commis par le Hamas relèvent d'un crime contre l'humanité et d'une entreprise génocidaire : une attaque organisée et accomplie contre une population civile, ciblée parce que juive. D'aucuns ont voulu quasi immédiatement " contextualisé " le 7 Octobre. Une pareille optique exclut naturellement de dissocier les attaques du Hamas d'une lutte contre l'occupant israélien et fait de ses milices les libérateurs d'un peuple opprimé. Si l'on parle des Juifs, que ce soit comme destructeurs. Si l'on parle de destruction, qu'on ne parle pas de celle des Juifs. La tyrannie aime à se parer du masque de l'amour de l'Autre, de la liberté et de l'égalité. Face à la haine des Juifs, grossièrement déguisée en préoccupation pacifiste et humanitaire, il nous revient a minima de nous dresser contre toutes les tentatives de mésinformation, de relativisme ou de négation du crime, et de rappeler que la menace mortelle pour les démocraties vient d'abord de l'islamisme. Un hommage digne de ce nom à toutes les victimes du 7 Octobre, ne saurait taire cette vérité ni en relativiser la gravité. Fait inouï et inédit dans l'histoire de l'édition, chaque livre sera singularisé. Notre deuil est une dette : chaque vie est irréductible à toute autre, aussi chaque livre portera le nom propre de l'une des victimes, comme une veilleuse que chacun allumerait nuit et jour dans sa bibliothèque. L'objectif est de donner aux morts l'assistance qu'ils réclament pour ne pas disparaître complètement. Hannah Arendt, lorsqu'elle évoque la mémoire, qu'elle définit comme la crainte originelle d'oublier (the innatelest-we-forget), c'est aux Juifs qu'elle se réfère, célébrant ce petit peuple qui doit à la mémoire, à son obstination dans le souvenir, de s'être maintenu comme peuple, en dépit de l'exil, des expulsions et des persécutions. Ce livre en même temps qu'il est glorification du nom de chacun, dans sa singularité se veut également le livre du souvenir. "Zakhor ! Souviens-toi ! ".
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