La forêt revient au centre du jeu politique : on redécouvre la vitalité de son écosystème, sa capacité à réguler l'eau, le climat, les sols. Elle nous apprend les bénéfices de la coopération, elle renouvelle notre capacité d'émerveillement et nos désirs de défendre corps à corps ce à quoi nous sommes attachés. La forêt, réfractaire à la mise au cordeau, devient une source d'inspiration pour nos combats écologiques. Ce n'est pas elle qui a besoin de nous, mais nous, humains, qui sommes arrimés à son devenir.