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En 1936, à 32 ans, Jean Zay se voit confier par Léon Blum le ministère de l'Education nationale et des Beaux-Arts. Il démocratise et modernise le système scolaire français. Il crée le CNRS, le Musée de l'Homme, le Festival de Cannes, le Musée d'Art Moderne, l'ENA. Il favorise la création artistique. Il défend les droits de l'écrivain. Il est sans relâche violemment attaqué par l'extrême-droite française comme ministre du Front Populaire, antimunichois, juif et franc-maçon. En 1940, hostile à l'armistice, il est l'une des premières cibles du régime de Vichy. Après un simulacre de procès, il est emprisonné à Riom, jusqu'à son assassinat par la milice, le 20 juin 1944. Il n'a pas 40 ans. Dans la cellule de la prison où l'avait enfermé le régime de Vichy, Jean Zay a tenu au jour le jour pendent trois ans le journal de sa captivité. Au-delà de cette chronique de la vie quotidienne d'un prisonnier, Souvenirs et solitude est un regard aigu porté sur la vie politique du moment, une réflexion hautement lucide de l'auteur sur son action passée et sur la situation de la France. Ce livre, tout à la fois méditation intime et témoignage historique, nous laisse le portrait d'une personnalité exceptionnelle : homme politique, résistant, écrivain et penseur d'une immense culture. Jean Zay (1904-1944), jeune ministre de l'Education nationale et des Beaux arts du Front populaire, fut constamment attaqué par l'extrême droite comme républicain, juif, protestant, franc-maçon et désigné comme l'homme à abattre. En octobre 1940 il est condamné à la déportation par le tribunal de Clermont-Ferrand aux ordres de Vichy, emprisonné à Riom, jusqu'au jour où - le 20 juin 1944 - des miliciens le font sortir de prison pour aller le massacrer dans un bois.
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