La guerre fantôme procède par touches juxtaposées. La douceur de vivre un jour de Toussaint à Tipasa et l'âpreté du maquis vont soudain basculer dans un univers où les uns pratiquent la torture et les autres la mutilation, dans un crescendo de l'horreur. [...] Il n'y a ici nul jugement sur les torts des uns ou des autres, mais simplement cette remarquable mise à plat que permet la bande dessinée. (Gilles Kepel)